Dialogue direct & Actions

Dialogue direct entre le Président et les Femmes du Burkina

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Depuis 1998, les autorités burkinabè ont fait de la Journée internationale de la femme une célébration majeure dans le pays. Et depuis 2008, un dialogue annuel direct entre les délégués des associations de femmes burkinabè et le président du Burkina Faso a été instauré.

Chaque année, à l’occasion de la Journée internationale de la femme, le 8 mars, les représentantes des associations de femmes de chaque province du pays échangent avec le président sur leurs principales difficultés. Dans cette perspective, préalablement à la rencontre avec le président le 8 mars, des ateliers au niveau régional sont organisés afin que les différentes associations discutent, identifient et dressent une liste de priorités qui seront ensuite débattues avec le président le 8 mars.

Chaque année, les associations de femmes et le Président évaluent ensemble l’exécution par le gouvernement des mesures convenues l’année précédente.

Plus de 2 000 femmes participent chaque année à cette plate-forme organisée depuis 2008 afin d’améliorer le dialogue et la gouvernance participative.

Un Comité national de surveillance concernant l’application des droits des femmes

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Même si les femmes sont conscientes de leurs droits, l’application de la Loi doit encore être améliorée. Par exemple, les lois sont claires au Burkina : les femmes peuvent hériter des terres dans les mêmes conditions que les hommes. Mais l’application de cette loi reste encore très souvent complexe car les pratiques traditionnelles persistent. De ce fait, l’administration Compaoré a mis les mots en action, étroitement surveillée par une commission nationale qui veille à ce que les mesures adoptées en faveur des femmes soient effectivement mises en oeuvre.

Sous Compaoré, le Code de la Famille de 1998 a amélioré le statut juridique et la protection sociale des femmes et des enfants. Depuis 2007, le droit du travail protège les femmes contre le harcèlement sexuel. Et les femmes victimes de violence ou de violation de leurs droits ont accès à des services de conseil gratuits. En 2009, le Burkina a été l’un des très rares pays africains à avoir signé tous les traités et conventions sur les droits des femmes et leur autonomisation. La mentalité, même dans les campagnes reculées, a commencé à changer grâce à de multiples campagnes de sensibilisation sur les droits des femmes menées par un large éventail de personnes influentes dans la société burkinabè telles que les chefs coutumiers et religieux, par des organismes gouvernementaux et par la société civile.

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