Santé de la Femme

Le Budget pour les Soins Obstétriques et Néonatal d’Urgence a plus que doublé entre 2008 et 2010

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Hôpital à Léo, Burkina Faso, © Photo crédit Kéré Architecture

Pendant la Présidence Compaoré, une part significative des finances publiques a été consacrée à la réduction du taux de mortalité des filles et des jeunes femmes, à travers des investissements en matière d’accès à l’eau potable, d’assainissement et de services de santé maternelle.

Ainsi, des campagnes de sensibilisation au cancer du sein et du col de l’utérus avec initiation à l’auto-examen des seins (AES), ont été régulièrement organisées dans les universités de Ouagadougou. En mars 2014, 2 000 étudiantes ont été examinées, contre 1 000 en 2012, ce qui a permis de dépister 12 cas de cancer du col de l’utérus à un stade précoce et 140 cas de maladies sexuellement transmissibles (MST). Toutes ces jeunes femmes diagnostiquées positives ont été traitées et prises en charge gratuitement.

Le budget de l’État consacré aux soins obstétriques et néonataux d’urgence a été multiplié par 2,3 entre 2008 et 2010 et les accouchements assistés par une infirmière ont presque doublé entre 2005 et 2011, passant de 42,9 % à 78,3 %. Au total, les subventions accordées aux services d’obstétrique et de maternité ainsi que la consultation gratuite pour les femmes enceintes ont permis de réduire la mortalité maternelle de 30 % entre 2005 et 2014.

blaise compaore-mortalite maternelle burkina faso

Entre 1990 et 2011, le pourcentage d’infirmiers qualifiés par habitant a connu une forte hausse, se rapprochant des normes de l’Organisation mondiale de la santé (98,9 % des normes de l’OMS). Ce n’est pas le cas en matière de nombre de médecins (45,4 % des normes de l’OMS), de sages-femmes (39,2 % des normes de l’OMS) et de pharmaciens (20,3 % des normes de l’OMS), malgré quelques améliorations notables :

20002011
Médecins1 pour 45 207 habitants1 pour 22 017 habitants
Sages-femmes1 pour 40 525 habitants1 pour 12 754 habitants
Pharmaciens1 pour 147 362 habitants1 pour 72 863 habitants

 

L’utilisation de la contraception a triplé entre 2000 et 2012

En 1993 le taux de natalité moyen était de 6 enfants par femme, ce qui est beaucoup trop élevé pour assurer une croissance inclusive pour la génération suivante. Depuis 1993, le taux de natalité a diminué constamment bien que trop lentement dans les zones rurales où 78 % de la population habitent. Ainsi, près de la moitié de la population du Burkina avait encore moins de 15 ans en 2014.

Mais les mentalités ont véritablement commencé à changer au cours du dernier mandat de Compaoré (2010 -2014), où 95 % des femmes en 2012 ont préféré avoir des enfants avec des intervalles plus longs, contre 59 % en 2010.

En l’espace de douze ans, de 2000 à 2012, l’utilisation de méthodes contraceptives a presque triplé. En 2000, seule 10,7 % de la population sexuellement active utilisait la contraception. Des campagnes régulières de sensibilisation à la contraception et des campagnes de lutte contre le VIH/SIDA destinées aux femmes, aux hommes et aux responsables religieux ont entraîné une augmentation de l’usage des contraceptifs, qui atteignait 29,4 % en 2012.

Le Président Compaoré s’est d’ailleurs personnellement investi dans la lutte contre le VIH/SIDA et a participé à des campagnes de sensibilisation. La prévalence du VIH/SIDA passait de 7,2 % de la population en 1997 à 2 % en 2006, puis à 1,2 % en 2010, pour atteindre moins de 1 % à partir de 2012.