Transparence & Liberté de presse

L’Instauration d’une Gouvernance Démocratique

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Une administration qui rend compte

Lutte contre la corruption : Lorsque Compaoré quitta le pouvoir en 2014, Transparency International classait le Burkina dans le Top 10 des pays les moins corrompus en Afrique, et 85ème sur 172 pays à travers le monde examinés par Transparency International, dépassant des pays tels que l’Inde, le Pérou, la Chine et l’Argentine (203).

Il est vrai que le gouvernement intensifia sa lutte contre la corruption en 2012, notamment en destituant le chef notoirement corrompu du bureau des douanes en janvier, même si aucun autre licenciement ou arrestation similaire n’eut lieu en 2013 (204). Les possibilités de passation de marchés publics de gré à gré furent réduites et aucun ministre, à l’exception de celui en charge des finances, ne pouvait accorder un marché par entente directe.

 

Évaluation par les pairs : Le Président Compaoré fut le premier à promouvoir le Mécanisme africain d’évaluation par les pairs (MAEP) en Afrique de l’Ouest, plaçant volontairement le Burkina Faso sous surveillance multilatérale dès 2003 (205). Le rapport fut publié en 2008, il indiquait que (206) :

“ Malgré l’absence de ressources, le Burkina Faso avait fait des progrès considérables dans plusieurs domaines tels que l’éducation, la santé et le logement ”                            MAEP, 2008

La liberté de la presse et Internet

En 2014, le classement mondial de la liberté de la presse établi par Reporters sans Frontières plaça le Burkina Faso en 52ème position sur un total de 180 pays, un très bon classement par rapport aux autres pays africains (207). Lors de la dernière année au pouvoir de Compaoré, le pays dépassa même les États-Unis de 3 points (208).

En 2014, le Burkina comptait 62 organes de presse écrite dont un seul appartenait à l’état, 1 chaîne de télévision privée et 77 stations radio, parmi lesquelles seulement 14 étaient la propriété de l’Etat (209).

La vision de Compaoré en ce qui concerne Internet est également progressiste. Sous l’administration de Compaoré, il n’y eut point de censure Internet (210). Le conseil des ministres hebdomadaire présidé par Compaoré entra dans l’ère du numérique en lançant son « e-conseil des ministres » en 2013, favorisant ainsi la transparence.

Et de nombreux réseaux sociaux se firent progressivement la vitrine de critiques contre son régime, allant jusqu’à propager des messages d’intolérance et de haine (211).